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Ce site a pour but de diffuser mes recherches en philosophie.
Après une thèse d’économie (cf. site dédié) soutenue le 3 février 2021, j’ai achevé ma thèse de philosophie sur le sujet : “Capitalisme ou libéralisme ? Recherches sur la question du meilleur régime économique” (soutenue le 1er décembre 2021).
Il s’agit pour moi de faire une critique du régime capitaliste à partir non pas du marxisme mais de la philosophie politique libérale-égalitaire qui est au fondement de nos démocraties, en prenant comme référence la théorie de la justice comme équité de John Rawls.
Ma thèse propose ensuite un régime alternatif, qui ne soit ni le capitalisme ni le communisme : l’équitéisme, une économie de marché dont les institutions fondamentales (monnaie, entreprise, héritage) seraient émancipées de l’emprise du capital (cf. site “grand public” dédié).
Le cadre conceptuel de mes recherches : l'institutionnalisme libéral
Mon travail cherche à répondre à l’urgence d’un monde en crise, faisant face à de spectaculaires défis en termes de justice sociale. Je m’inscris donc dans une démarche de philosophie politique appliquée.
Ma réflexion s’inscrit dans un libéralisme authentique, qui essaie de rester sur une ligne de crête entre libertarianisme et républicanisme. La première de ces doctrines ne voit que la liberté individuelle qui ne souffre aucune restriction. La seconde accepte au contraire l’intervention sans limite de la puissance souveraine de l’Etat au nom de la lutte contre la domination.
Je tente pour ma part de m’en tenir à un niveau intermédiaire : l’intervention de l’Etat non pas pour régenter les choix et les comportements individuels, mais pour réformer les institutions de la société civile qui procèdent de son pouvoir souverain. C’est le domaine où l’Etat peut légitimement intervenir sans empiéter sur les droits naturels que sont la propriété privée ou la liberté contractuelle. Ma doctrine, que je propose de nommer institutionnalisme libéral, échappe donc au double écueil du laissez-faire et de l’interventionnisme hétéronome, au service d’une authentique autonomie des agents économiques, assumant leurs responsabilités individuelles et collectives.